L e s  V i t r a u x  d e  l ' é g l i s e  d e  C h a m b o r i g a u d 
 


P h o t o s

                         
                  Chamborigaud, au cœur des Cévennes gardoises.


    
 


 

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" Dans l’église, si belle de l’extérieur, des vitres blanches laissaient passer une lumière grise et froide, l’intérieur été plongé dans l’obscurité." 

En accord avec les responsables de la paroisse et l'évêché de Nîmes, l'ensemble des vitraux a été élaboré pour créer un climat de recueillement.
Après la mise au point des gabarits et des supports, la préparation des matériaux imposent à l’artiste une technique très spécifique et minutieuse. Les échantillons colorés de la maquette sont là pour stimuler la créativité et l’imagination du peintre qui ne tient pas à reproduire fidèlement celles-ci mais à s’en inspirer.
Ce dernier impose un langage spécifique dans la conception du vitrail sans plomb ni cerne, permettant ainsi la création d’un nouvel espace pictural sans pour autant rompre avec la tradition et les symboles.

Le jeu subtil de la couleur translucide et du relief très prononcé permet la diffraction de la lumière extérieure, comme sublimée et intériorisée au centre du chœur et de la nef.
Les scènes bibliques non narratives, sont néanmoins sous-jacente par l'expression symbolique et spirituelle des formes et des couleurs. Ainsi, en fonction de l'orientation du soleil, fidèles ou visiteurs, laïcs ou religieux peuvent apprécier les multiples nuances à leur juste intensité.


" Ce qui compte principalement dans cette création, c'est l'atmosphère, le climat intérieur pouvant inciter le fidèle à la prière." 

A Chamborigaud, au cœur des Cévennes gardoises, quand le soleil amorce sa descente, le chœur de la petite église des Chausses se peint en rouge et l’espace d’un instant revit le mystère de la passion.
Dans cette atmosphère le visiteur peut se perdre dans sa rêverie, ou bien lever les yeux.

Chacun des 14 vitraux à sa dominante et suivant l’heure du jour, et la position du soleil, c’est l’une ou l’autre couleur qui l’emporte. A travers la matière translucide, travaillée par petites touches dans son relief et sa couleur, la lumière se diffracte.

Pour jean Marc SCOTTI il s’agit de réaliser une œuvre qui s’intègre dans le quotidien, un peu à la manière des bâtisseurs de cathédrales, au Moyen-âge.
Et Dieu sait que bien des cathédrales seraient jalouses de ces vitraux-là...

                                                                                                    Extraits des écrits de David DAURAT Midi Libre.                                                                                                                   

Photos

 

 

 


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

                                  

         

                                                                                                                            


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